« Raphaël… ah Raphaël… comment vous dire ?
Au début je l’appelais Raph à ailes, et ça lui allait bien, à mon ange gardien. Tant ses mots, ses gestes, ses sourires ailés m’ont porté, presque poussé de force vers mon premier disque. Entre nous ça a été le coup de foudre émotionnel qui foudroie comme un éclair qui vient du ciel. C’était un moment de la vie où mon cœur avait décidé de faire de la musique. De faire de la musique ma vie. Et la vie m’a offert Raphaël comme première récompense à ce choix courageux.
Je ne compte plus les moutons cachés sous mon lit, non pardon, je ne compte plus les heures, les jours et les semaines passées à parler, parler, parler… et de temps en temps manger un bon Mont d’Or… on n’est pas « que » des gonzesses non plus. De ces heures en or (et de ce Mont d’Or) découlent une immense et riche complicité sur scène, en studio, en composition, en écriture. Un frère d’émotion, de travail, de rire, de peine, de musique et de vie. Merci Raphaël.
Un jour je t’offrirai une montgolfière, parce que ton cœur ressemble à une montgolfière poussée par l’air chaud de l’amour et de la musique et de la fraternité aussi. Et quand on voit ton sourire, on comprend tout de suite que tout le monde a le droit d’embarquer… »
Jérémie Kisling – 2006