À PROPOS DE RAPHAËL NOIR
Raphaël Noir naît le 16 février 1977 quelque part entre les rives du Léman et les neiges du Jura.
Entre les grandes orgues de l’église et les sermons de son père pasteur, le petit blond touche très tôt à la scène. A neuf ans, il s’attaque au piano. A quinze ans, il se roule sur scène en imitant Robert Smith des Cure devant un parterre affolé de parents d’élèves. A seize ans, il découvre le jazz au sein du big band local, chante du gospel hard rock avec un groupe de chevelus, et monte deux ans plus tard son premier vrai projet, Pancake, un groupe de funk rétrogardiste. Orgue Hammond, synthés ou chemises psychés et autres vieilleries vintage deviennent alors ses armes de prédilection. Suivra Climax dès 2003, quintet de garage soul-rock toujours en train de chercher de nouvelles idées pour ses performances scéniques.
En 2001, quelque deux cents concerts plus tard, premier « vrai » album de Pancake, en collaboration avec James Taylor 4tet, et rencontre avec celui qui deviendra Jérémie Kisling. Ensemble, ils vont donner un premier souffle à ce projet solo et le porter sur les scènes de Suisse, de France, de Belgique, d’Allemagne et du Québec pendant plus de 5 ans.
En 2004, premiers pas sérieux dans les bottes de la réalisation et des arrangements, avec le premier opus de Julien Victor, puis « Le Ours », 2ème album de Jérémie Kisling. En 2006, réalisation du premier album de Pierre Lautomne, « Les choses premières », nommé coup de cœur du Grand Prix Charles Cros en 2008. Suivront Robert Sandoz, Simongad, puis Thierry Romanens avec « Je m’appelle Romanens », également coup de cœur Charles Cros en 2009, puis Romaine en 2011. Enfin, en 2014, c’est la même distinction qui est attribuée à l’album « Swiss Rebel » de Fabian Tharin, artiste pour qui il travaille sur plusieurs projets depuis.
Au gré de ces diverses productions, il se lie d’amitié avec les ingéneurs du son Benoît Corboz au Studio du Flon et Xavier Dromard.
En 2005, premier travail de mise en scène pour le concert de K au Paléo Festival. En 2006 et 2007, les mises en scène se multiplient, notamment pour Marc Aymon, Lole, Sumo ou Sarclo. Mise en scène et mise en son, toutes les casquettes y passent, des arrangements aux costumes. A partir de 2008, il est de plus en plus régulièrement sollicité pour conseiller de façon plus ou moins ponctuelle divers projets confirmés ou nombreux jeunes talents : Autour de Sophie, The Rambling Wheels, Le Quatuor Bocal, Fabian Tharin, Charlou Nada, Jaylis, A virtual Friend ou Junior Tshaka.
Dès 2005, rencontre avec le canadien Taylor Savvy. S’en suivront plusieurs séjours à Berlin, teintés de concerts, d’art brut et d’enregistrements divers.
A côté de la scène, son goût pour l’image le conduit devant et autour de la caméra : dès 2010, il est approché par la Radio Télévision Suisse Romande pour y présenter une capsule comico-pédagogique d’analyse de grands succès de la musique contemporaine au sein de l’émission « C’est vachement bien », puis de « C’est la jungle ! » Une aventure qui l’emmènera sur les écrans de 2010 à 2013.
En parallèle, il travaillera activement avec Philippe Kiener dès 2009 à la réalisation de divers courts-métrages et sera une des têtes pensantes du comité au sein de Donner Sens, collectif de production vidéo : acteur, compositeur de musique, scénariste, conseiller artistique, toutes les casquettes qu’il connaissait en musique sont mises à profit. En 2014, il animera une capsule de création musicale avec de nombreux artistes de Suisse Romande dans l’émission humanitaire « Hors Zone » pour Canal Alpha.
A partir de 2010, il rejoint le comité de l’association Glo-Gospel et collabore activement à l’organisation de divers concerts et stages de chant. Ses diverses compétences artistiques seront mises à profit pour la communication des événements, le marketing et la conduite scénique. D’abord choriste, il y fera aussi son entrée au sein des musiciens en tant qu’organiste, puis au besoin percussionniste.
En 2012, il monte le groupe Le Pulse! avec son épouse Sophie Noir-Kummer, Chris Durussel et son mentor d’enfance Luc Ramu, enchaînant concerts et enregistrements dans un style pop-soul qui leur permettent toutes sortes d’expérimentations en compositions et arrangements.
En 2019, le Théâtre Azimut lui propose une carte blanche, qu’il honorera en écrivant « Bang Bang Bang!« , un conte musical avec la complicité de Chris Durussel, Nicolas Heiniger et Laurent Schillinger. Fort d’un joli succès d’estime, il rejouera ce spectacle plusieurs fois en Suisse Romande entre 2020 et 2022, et en proposera même une version livre audio, en collaboration avec l’illustratrice Marabaram et la voix de Lucas Thorens.
Enseignant de français langues étrangère à l’Université de Lausanne et auteur d’un mémoire universitaire sur la littérature rock de Michel Houellebecq et Yves Adrien, il aime l’élégance des Zombies, la sauvagerie pop de General Elektriks, la grandiloquence de Lalo Schifrin et les tubes-miracles de Daft Punk. Dès 2015, il est régulièrement sollicité pour diverses interventions autour de sujets aussi variés que la présence scénique, le processus de création artistique ou les ficelles de la musique pop. Il anime plusieurs ateliers de création musicale en direct avec son acolyte Nicolas Heiniger.
Interviews et portraits
Entretien avec le magazine culturel L’Artpigiste
Entretien pour le site « Parler de sa vie »